Amour pour l’Afrique Subsaharienne
Oeuvrer dans le travail auprès des enfants des rues
Je suis née dans une famille chrétienne. Les dizaines de colonies auxquelles j'ai pu assister puis participer ont été des vraies bénédictions pour moi car j'ai pu y grandir dans ma foi et voir mes parents s'engager pour Dieu. Dès mon plus jeune âge j'adorais écouter les récits de mission, rencontrer les amis missionnaires de mes parents, entendre les témoignages de ces hommes et femmes de Dieu. Je suis vraiment reconnaissante à Dieu, car il m'a mis la mission à cœur depuis le début.
Deux expériences ont principalement eu toute leur importance dans ma vie. Tout d'abord il y a la découverte de l'Afrique Subsaharienne en 2007 qui n'a fait que renforcer mon amour pour cette région du monde (-amour existant depuis toute jeune-), ses habitants, et mon appel missionnaire. Ainsi qu'une relation amoureuse de 2010 à 2012. Je réalise aujourd'hui que cette relation a été un véritable combat spirituel pour moi. On dit facilement avant de tomber amoureux que l'on veut une relation qui nous rapproche de Dieu mais une fois que les sentiments s'en mêlent, quand on est jeune et peut être pas assez affirmé dans sa foi tout devient plus compliqué. Je pensais faire croitre mon couple en Dieu, et finalement cela a été l'inverse. Il avait réussi, et surement malgré lui, à m'éloigner de Dieu, à me mettre en tête que la mission n'était pas pour moi, que j'en étais bien incapable et que Dieu ne pourrait jamais appeler une personne comme moi dans son ministère.
Mais c'est en allant au Tchad dans le programme du Comité de Mission Mennonite Français « Un peu de toi pour N'djamena », en rencontrant des missionnaires et entouré d'amis durant l'été dernier que j'ai pu laisser Dieu être au-dessus de tout cela, le laisser prendre autorité sur moi et ressentir à nouveau fortement son appel pour la mission. Prendre conscience de ces différents aspects m'a vraiment aidé à le laisser guider ma vie.
Aujourd'hui, je m'apprête à m'insérer pour une année dans le projet Reflet d'Espérance, qui œuvre dans le travail auprès des enfants des rues à N'Djamena, forte d'expériences variées avec les enfants et d'une licence en psychologie. Je souhaite vraiment me mettre au service de Dieu avec les dons et les capacités qu'il m'a donné, ayant à cœur de partager Son amour à ces enfants. Je veux rester à Son écoute et peut-être découvrir de manière un peu plus précise son appel pour moi à plus long terme une fois mes études en psychologie terminées.
« Si je prends les ailes de l'aurore, Et que j'aille habiter à l'extrémité de la mer, Là aussi ta main me conduira, Et ta droite me saisira. »
Lucie (août 2013)